Recherche artistique à Londres, fin et commencement…
Notre
résidence artistique en famille à Londres se termine aujourd’hui. Ce ne fut pas
de tout repos. Je réalise à quel point vivre dans un loft appartement-atelier
ensemble m’a obligée à ralentir mon rythme de travail. Par contre, ce contexte m’a
permis d’ancrer davantage ma pratique artistique dans le quotidien. Parmi mes
constats, j’ai pris encore plus conscience de tout ce que l’on consomme et j’ai
choisi de travailler avec les matériaux issus de notre bac de recyclage.
Lors
des deux derniers mois, j’ai poursuivi mes explorations avec ces matières. Je
me suis principalement concentrée à transformer les boîtes d’œufs et les contenants
de lait en plastique. Ce sont eux qui m’ont permis de développer les formes les
plus intéressantes. Juxtaposées aux montages photographiques de déchets de
Londres, que j’avais amorcés au début de cette résidence, quelques créations commencent
à émerger, mais ce n’est qu’un début.
Ces
expérimentations matérielles m’ont amenée à me questionner à propos de la
relation que l’on entretient avec ces objets à durée de vie limitée. Ces
déchets que nous laissons derrière nous de façon souvent inconsciente,
routinière, voire même spontanée. Désirant poursuivre cette recherche,
je vais, en juillet 2019, effectuer une résidence d’un mois en
Norvège au AiR Kunstnarhuset Messen. Dans le cadre de
cette autre résidence, je veux approfondir ces réflexions dans un lieu naturel
ou chaque geste de consommation paraît plus perceptible, visible. Un contexte
totalement différent de la frénésie et du cosmopolitisme londonien. À noter
que, cette fois-ci, j’ai choisi une résidence plus courte et j’irai seule.
À
suivre…
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